Le samedi à 13.00 pile le comité de régate lance la première manche par 15 noeuds de vent forcissant. Sandro et Sacha se donnent tout de suite bataille en tête de course et s'envolent littéralement au premier bord de vent arrière, suivis par Paolo Penco. Moi je me bataille avec Paolo qui me lâche dès que je dois m'arrêter pour enlever du bois que j'ai pris dans la dérive sous le vent. La régate se termine avec Sandro et Sacha dans les 2 premières places et Paolo Juste derrière, Daniel Caviezel me dépasse quand je m'arrête une deuxième fois pour libérer mes foils en terminant en 4ème place juste devant moi 5ème.
Le comité de course décide de ne pas lancer la deuxième manche pour un danger d'orage, ils nous envoient à terre en attendant que ça se calme. Suite à une forte présence de bois dans le lac on décide de ne plus revenir sur l'eau: le risque d'abimer les bateaux était trop élevé. Le comité accepte notre décision et nous donne rendez vous pour le lendemain à 10h.
Dimanche matin le thermique commence souffler vers 10h et le plan d'eau semblait être bien plus propre que le samedi, soit dit le premier départ de la journée est lancé a 10.45 avec 10 noeuds de vent bien établis. On fait 3 manches superbes dans du thermique forcissant jusqu'à 17 noeuds, conditions parfaite pour entrainer le foiling! Je gagne les trois manches suivi par Paolo qui avec son bateau équipé en dérive C n'arrivait pas a me tenir au portant.
Je gagne la régate avec (5),1,1,1 suivi par Paolo Penco (3),2,2,2 et Stefano Casadei (6),3,4,3.
Dommage que Sandro et Sacha décident de ne pas naviguer le dimanche, on a perdu une belle occasion de se confronter entre "foilers" et, surtout pour moi, d'apprendre à mieux maitriser la technique de vol chez les spécialistes en la matière.
Un bravo au comité de course et au club qui se sont donnés beaucoup de peine pour nous faire amuser dans ce superbe plan d'eau et bravo aux Suisses qui se sont mis en route pour venir à Dervio, une belle délégation avec Sandro, Daniel, Sascha, Hermann, Alex, Dominik, Yves, Franco et moi même.
Sergio